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- Qu'est ce qui vous a donné envie de vous mettre à l'autoédition ? (un dégoût des maisons d'éditions ? une envie de réaliser un rêve ?)
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- A 20 ans je me sentais, je me savais écrivain.
Je pressentais les difficultés d’en vivre vraiment. J’ai observé le monde de l’édition.
Finalement, peu de choses avaient changé depuis Balzac.
J’en suis arrivé à la conclusion : plutôt aucune illusion qu’un jour sombrer dans les illusions perdues ;
l’essentiel était de conserver l’ensemble des droits.
Un statut existait : auteur-éditeur, l’auto-édition, que certains confondaient naturellement avec le compte d’auteur.
Confondre l’indépendance avec la naïveté tombée dans un piège ! A 22 ans j’ai ainsi publié mon premier livre.
J’étais alors le plus jeune cadre d’un groupe d’assurance. Ça n’a pas duré ! Je suis parti. 15 ans plus tard, je suis donc travailleur indépendant, auteur-éditeur professionnel. Ni subvention ni rmi.
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- L'auto édition peut faire peur avec toutes les démarches. Comment s'y prendre, les étapes ?
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- En 1992 j’avais dû adhérer à une insignifiante association parisienne pour obtenir deux pages de formalités.
Désormais tout est en ligne, des dizaines de pages avec conseils sur www.auto-edition.com.
C’est d’une facilité par rapport au flou des années où je me suis lancé !
Si un auteur trouve les formalités difficiles, qu’il aille garder des moutons dans Le Larzac ! S’il n’est pas capable de comprendre ces formalités, sera-t-il capable de gérer les ventes ?
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- Les entreprises comme Publibook qui proposent de permettre aux auteurs de publier leurs oeuvres, que leur reprochez vous ?
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- Question surprenante... Publibook propose désormais un « contrat de prestations »...
ce qui n’est pas la même chose qu’éditer des livres.
Comment des auteurs peuvent avoir la naïveté de croire qu’en payant « leurs œuvres » seront visibles... Que font ces entreprises pour les écrivains ?
Pensez-vous qu’elles aient plus intérêt à vendre des livres ou trouver des auteurs ? Remarquez Publibook :
ils vont même jusqu’à imposer un prix de vente du livre prohibitif, auquel il faudra encore ajouter les frais d’envoi. Mais malgré la présence de mes informations, ces sociétés continuent. Enfin, d’autres sociétés ont des activités encore moins honorables, certaines vendent des armes. Et il existent même des gens pour vendre de la drogue ou contraindre des victimes à se prostituer. Tout le monde ne vit pas d’une activité honorable !
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